Un Tour de Bretagne comme je les aime

Il y a encore quelques semaines, je ne m’attendais pas à fêter ma 9ème participation au Tour de Bretagne. Ni même à prendre part à ma première régate sur un support que je n’ai que peu pratiqué, le Figaro 3. Après une lutte acharnée, nous finissons avec Laure Galley aux portes du top 10 après une progression tout au long de la semaine.

Photo © Pierrick Contin

À l’appel de la navigatrice Laure Galley, skipper du Figaro de la DMG MORI Academy, je n’ai pas hésité une seconde. La perspective de revenir sur ce Tour de Bretagne que j’aime tant me plaisait forcément. L’idée de partager mon expérience de la course également. Ceci, en découvrant plus en profondeur ce Figaro 3 sur lequel je n’ai navigué qu’à quelques occasions.

Un duo qui est monté en puissance

Avant le début de la course, mon expérience en navigation avec Laure était des plus brèves. Nous n’avions navigué ensemble que pour convoyer le bateau entre Brest et le village départ à Perros-Guirec. Autant dire que dans ces conditions, notre préparation n’était pas encore optimale. Nous l’avons payé notamment sur la course 1, où nous nous cherchions clairement et où nous n’avons pu faire mieux que 26ème. Néanmoins, grâce à une très bonne entente, nous avons su tous les deux rester concentrés et pleinement mobilisés pour repartir au combat. Dès lors, mis à part un mauvais classement lors du grand prix Guy Cotten dû à une erreur de manœuvre, nous nous sommes constamment installés dans le top 10, avec une superbe 4ème place lors de l’avant dernière manche.

De magnifiques paysages et des conditions idéales pour une course technique

Cette édition du Tour de Bretagne nous aura offert de belles conditions météo. Si nous avons dû parfois batailler dans du plus petit temps, cette édition nous a plutôt préservés. Ces conditions auraient pu nous permettre d’observer les magnifiques et divers paysages bretons, de la côte de Granit Rose à l’archipel des Glénan pour ne citer qu’eux. Néanmoins, au vu de l’intensité et des écarts si faibles pendant toutes les manches de la course, il est illusoire de penser que nous avons eu loisir de faire du tourisme.

Une classe Figaro 3 attractive, disputée et de très haut niveau

En regardant la liste des participants, je savais que cette course serait grandement disputée et avec un très très haut niveau de performance. Du bateau Macif, vainqueur de la Transat Paprec, aux spécialistes du Figaro 3 présents sur la course, je m’attendais à un niveau très élevé. Et il l’a été. Mais au-delà de ces marins confirmés, la nouvelle génération est faite de marins très talentueux et hyper motivés, offrant des régates intéressantes, intenses et très plaisantes.

Nous finissons cette course 11ème au général dans un classement très serré puisque nous sommes à moins de 10 points de la 6ème place. Je tiens à remercier Laure, ainsi que son sponsor, DMG MORI, d’avoir pensé à moi pour participer à ce Tour de Bretagne. Pour une première régate en Figaro 3, et sans avoir navigué ensemble auparavant, je repars avec beaucoup d’enthousiasme de cette course. Si mon objectif est, comme j’ai pu le dire au Télégramme dans mon interview du 18 juin, de disputer le Vendée Globe 2028 en IMOCA, cette expérience m’a convaincu de revenir à l’occasion régater sur ces Figaro 3.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *